Changement climatique, les femmes principales victimes selon l’UNFPA

    Selon ce rapport de l’UNFPA, les personnes pauvres ont plus de chance de dépendre de l’agriculture pour survivre et sont donc menacés par la faim ou risquent de perdre leurs moyens de subsistance quand il y a des sécheresses, que les pluies deviennent difficiles à prévoir et que les ouragans frappent avec une force sans précédent.

 

   Les pauvres vivent souvent dans les zones en marge menacées par les inondations, la montée des eaux et les tempêtes. De plus, les femmes ont plus de risques que les hommes de mourir lors de catastrophes naturelles, notamment quand les revenus sont faibles et que les différences de statut sont importantes, souligne le rapport de l’UNFPA.

 

   Le document de l’UNFPA montre que les investissements qui aident les femmes à se prendre en charge économiquement, en particulier l’éducation et la santé, ont un effet bénéfique sur le climat. Les femmes qui ont accès à l’éducation ont tendance à avoir moins d’enfants et des familles en meilleure santé, ce qui contribue à ralentir la croissance démographique et les émissions de gaz à effet de serre.

 

   En réaction à ce rapport, Michèle André, présidente de la Délégation aux droits des femmes du Sénat, a salué les conclusions du dernier rapport du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) qui apporte un nouvel éclairage sur le caractère crucial que revêt aujourd’hui l’éducation des filles pour l’avenir de notre planète.

 

   Selon Michèle André, le rapport de l’UNFPA montre « que les efforts consentis en matière d’éducation et de contrôle des naissances ne se contentent pas de stimuler la croissance économique et de réduire la pauvreté mais qu’ils ont en outre un impact positif dans la lutte contre le réchauffement climatique en réduisant les volumes d’émission de CO2. »

 

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