chute du liban

Le Liban est arrivé en 92e position sur 216 pays dans le classement basé sur l'indicateur 2009 de gestion des ressources naturelles dans le monde, 23e sur 30 pays à revenu intermédiaire (UMIC) et 8e sur 17 pays de la région Moyen-Orient-Afrique du Nord (MENA).
Conjointement effectué par les universités de Columbia et Yale aux États-Unis, et repris par le bulletin économique hebdomadaire de la Byblos Bank, Lebanon This Week, le classement s'est servi de l'indicateur de gestion des ressources naturelles dans le monde comme critère d'évaluation, mesurant ainsi les politiques économiques d'un pays axées sur la promotion d'une gestion durable de ses ressources naturelles.

Le but de cette démarche est de refléter le degré d'investissement d'un gouvernement afin d'augmenter la croissance économique, de réduire la pauvreté et d'améliorer la gestion des ressources naturelles. L'indicateur se base de ce fait sur quatre sous-indicateurs couvrant la protection écorégionale, l'accès à une eau plus propre, l'accès à une meilleure hygiène en plus de la mortalité infantile. Chaque catégorie est notée sur une échelle allant de zéro à 100 ; l'indicateur global ne représentant que la simple somme de ces quatre sous-indicateurs.
Le Liban a ainsi obtenu une note globale de 75,4 points qui est inférieure à la moyenne du classement mondial et des pays à revenu intermédiaire qui sont de 75,7 et 85,1 points respectivement. La notation du Liban est toutefois supérieure à la moyenne du classement régional et à celle des pays arabes, qui s'élèvent à 74,2 et 72,1 points respectivement. Notons que Le Liban était en 57e position au classement mondial de 2008 contre la 92e cette année, ce qui représente un glissement important de 35 échelons sur un an (moins 14,1 %).
À l'échelle mondiale, le Liban a devancé la Mongolie, la Polynésie française et le Zimbabwe, mais est arrivé derrière le Nicaragua, le Malawi et la Yougoslavie. Au classement des pays à revenu intermédiaire, le Liban a fourni une meilleure performance que la Turquie et l'Uruguay, mais a été devancé par la Grenade et la Roumanie.
En se basant sur les quatre sous-indicateurs précités, il apparaît que le Liban a partagé la meilleure note avec le Canada, la France, la Suisse ou encore le Japon pour l'accès à l'eau propre, devançant ainsi les États-Unis. Au niveau du classement selon le sous-indicateur de mortalité infantile, le Liban est en meilleure position que le Sri Lanka ou les Philippines, mais derrière le Vietnam et la Thaïlande. Il a également obtenu une meilleure note que l'Afghanistan ou la Bosnie-Herzégovine concernant la protection écorégionale, mais sa performance a été surpassée par celle de l'Irlande, la Mauritanie et la Somalie.

reference:

www.lorientlejour.com