Agissons ensemble pour un tourisme durable au Liban

Dans la région de la méditerranée, le tourisme est un secteur dynamique. La fréquentation touristique nationale et internationale pourrait atteindre 637 millions dans les pays de cette région à l’horizon 2025, dont 312 millions dans les régions côtières. Cependant, ce secteur contribue à l’émission des gaz à effet de serre et par conséquent au phénomène du changement climatique. En effet, l’émission de ces gaz dans l’atmosphère est due majoritairement, d'une part, aux moyens de transport et d’une autre part à la consommation d'énergie fossile liée aux hébergements et équipements.

Selon Le « New York Times », la ville de Beyrouth est classée comme étant la première destination mondiale pour l’année 2009. D’un autre côté, le guide « Lonely Planet » l’a placée en deuxième place parmi dix villes « à visiter ». De sa part, le ministère du tourisme du Liban prévoit l’arrivée de deux millions touristes de différentes origines pendant la période s’étalant du mois de février jusqu'à la  fin de l’année 2009.  Pour cela, il est important de promouvoir le tourisme durable au Liban afin de diminuer les impacts négatifs qu’aurait le tourisme sur l’environnement.

Mais comment peut-on définir le tourisme durable, et quelle stratégie doit-on suivre ??

Selon l’organisation mondiale du tourisme OMT : « le développement touristique durable satisfait les besoins actuels des touristes et des régions d’accueil tout en protégeant et en améliorant les perspectives pour l’avenir. Il est vu comme menant à la gestion de toutes les ressources de telle sorte que les besoins économiques, sociaux peuvent être satisfaits tout en maintenant l’intégrité culturelle, les processus écologiques essentiels, la diversité biologique et les systèmes vivants.

De ce fait, le Liban se trouve devant une nécessité de régulation liée à différentes activités touristiques.

En premier lieu, il est nécessaire de minimiser la pollution des eaux et de réduire l’utilisation des énergies. De plus, il faut prendre en considération la limitation des trajets afin de réduire l’utilisation des moyens de transport particulièrement polluants.

De plus, le gouvernement et les autorités compétentes  doivent entreprendre des actions de planification intégrées du développement touristique en partenariat avec les ONG et la population locale pour contribuer au développement durable,  tout en aidant au respect de l’environnement, de la culture et du patrimoine. Ajoutant l’importance d’appliquer des plans nationaux afin de favoriser l’écotourisme dans le pays.